Stephen Dean

Stephen Dean

08.11.03 10.01.04

Xippas Paris Past
Stephen Dean, 2003

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Stephen Dean recycle et interprète le monde de l’ordinaire. Ainsi les objets du quotidien (chemises, livres, journaux, nuanciers, etc.) deviennent autant de supports pour la peinture, offrant des perceptions à la fois familières et nouvelles. La couleur, comme matériau, permet à l’œuvre de se déployer, nous faisant éprouver une nouvelle expérience visuelle de l’objet. La lecture que le spectateur fait de l’œuvre varie en fonction de son positionnement dans l’espace. Les objets détournés jouent de l’écart entre un regard cognitif de près et une illusion à distance.

Pour sa nouvelle exposition personnelle à la Galerie Xippas, Stephen Dean présentera un ensemble de sculptures: des échelles en aluminium, entre les échelons desquelles sont placés des panneaux de verre dichroïque, -matériau qui suivant son épaisseur ou son inclinaison pourra apparaître de deux couleurs différentes-, saturant l’espace de projections colorées. Il poursuit ainsi la démarche développée dans ses œuvres antérieures -entre réalisme et illusion- qui consiste à détourner la fonction première des choses, par un effet de trompe l’œil.

Parallèlement, Stephen Dean présentera «No More bets» sa dernière vidéo. Filmée à Las Vegas, Mecque de la lumière artificielle, ville constamment occupée à produire une image d’elle-même, cette vidéo circule dans un espace sans échelle, allant du gros plan sur le filament d’une simple ampoule aux gigantesques écrans à cristaux liquides. Le flux des joueurs évolue dans ces multiples structures dont les images sont elles-mêmes issues: d’un écran de veille à une éruption volcanique, d’un néon aux émanations lumineuses de cette cité posée au milieu du désert. Les radiations colorées absorbent les silhouettes au rythme d’une musique hypnotique: le bruit du gain et du hasard.
Ce circuit saturé de couleurs agit sur le spectateur comme le ferait un prestidigitateur jouant avec l’attention de son public, pour déclencher illusions, vertiges, perte de conscience…
Comme dans ses deux précédents films, Pulse (2001) réalisé en Inde à l’occasion du festival de Holi et Volta (2002-2003) filmé au milieu des supporters de football du stade de Maracana à Rio de Janeiro, Stephen Dean traite l’évènement non pas sous la forme d’un documentaire mais sous celle de la peinture.

Stephen Dean est né en 1968 à Paris. Il vit et travaille entre Brooklyn et Paris. Il est représenté par Henry Urbach architecture à New York et Marcel Sitcoske à San Francisco. Il vient d’être nommé lauréat du Prix Altadis 2004. Ses vidéos ont été primées dans de nombreux festivals internationaux. Il participe actuellement à la 8ème Biennale d’Istanbul. Volta vient d’être présenté dans les sélections vidéocube de la FIAC. En 2002, il présentait Pulse à l’occasion de la Biennale du Whitney Museum de New York. Les films de Stephen Dean sont produits par Gloria films.

Artist

Stephen Dean

Location

108 rue Vieille-du-Temple
75003 Paris, France

Press release

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